الثلاثاء، 12 أوت 2008

تضامنا مع الناقد

تضامنا مع الناقد أعيد نشر تدوينته رغم الّي المشاغب تعرّض للحجب و العملية لم ينتبه لها بقيّة المدونين باستثناء طارق
أعلن جغرافيون فلسطينيون مقاطعتهم المؤتمر الـ31 للاتحاد الجغرافي الدولي الذي تستضيفه العاصمة التونسية، بعد غد الثلاثاء، ويستمر أربعة أيام، احتجاجا على مشاركة صهاينة فيه.
وقال مدير الجمعية الجغرافية الفلسطينية مسلم أبوالحلو، أن الجغرافيين الصهاينة يحملون رتبتين؛ الأولى عسكرية دموية، والثانية علمية جغرافية عنصرية.
وكان عدنان حيدر، رئيس جمعية الجغرافيين التونسيين، الذي يترأس أيضا اللجنة التنظيمية لهذا المؤتمر الذي ينعقد تحت شعار "لنبن معا مجالاتنا الترابية" بمشاركة 70 بلدا عربيا وأجنبيا ونحو ألف جغرافي، قد أكد في مؤتمر صحفي أمس أن عدداً من الجغرافيين الصهاينة سيشاركون في المؤتمر. ورفض حيدر الانتقادات التي وجهت لجمعيته لقبولها مشاركة صهاينة في هذا المؤتمر، زاعما أن ذلك جاء تماشيا مع اتفاقات دولية وقعت عليها بلاده.
ويشارك في المؤتمر جغرافيون من مصر والسعودية وسوريا ولبنان والمغرب والجزائر وليبيا والإمارات العربية المتحدة والكويت والأردن وعُمان واليمن، إلى جانب جغرافيين من دول أوروبية وآسيوية.
ولا تقيم تونس علاقات دبلوماسية رسمية مع الكيان الصهيوني، لكنها تستقبل باستمرار زوارا صهاينة، من ضمنهم مسؤولون في "اسرائيل" وعدد من كبار الحاخامات، يسافرون سنويا إلى موقع ديني يهودي في جزيرة جربة جنوب العاصمة التونسية، ويحظون باستقبال على أعلى المستويات وترحيب رسمي.
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تعليق على الخبر :
الغريب أن تونس التي تعتبر القضية الفلسطينية في صدارة اهتماماتها ما انفكت تحاول التطبيع بكل الاشكال الرسمية وغير الرسمية مع الكيان الصهيوني فهي تفتتح مكتب علاقات معه وتستقبل كل سنة وفودا من اليهود الى معبد الغريبة في رحلات منظمة وحاولت في قمة المعلومات استدعاء الارهابي شارون ثم تحت ضغط الشارع خفضت التمثيل الى وزير الخارجية مع ان حضور هذا الاخير ترافق مع تحركات شعبية معارضة له ...هذا في مقابل صمت عن ما يحدث في غزة الان وصمت عن ما حدث من قبل في جنين و ..وووو.
واليوم يتواصل استدراج اللوبي اليهودي في شكل اخر علمي هذه المرة " الاتحاد الجغرافي الدولي "... فأي تطبيع هذا
؟؟؟

هناك تعليق واحد:

غير معرف يقول...

Les Verts de Nantes
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Le jeudi 10 juillet 2008


COMMUNIQUE DE PRESSE


Droits l’Homme : silence à Redeyef
François de Rugy interpelle Rama Yade


Depuis plusieurs mois, le Maghreb et plus particulièrement la Tunisie, connaît un vaste mouvement social de protestation, notamment dans le bassin minier de Redeyef. Ouvriers, chômeurs, étudiants luttent contre la corruption d'un système local népotique les empêchant d'accéder au travail et à de meilleures conditions de vie. Leurs revendications sociales, économiques et politiques pacifistes ont été violemment réprimées par le gouvernement tunisien par l'emprisonnement et la torture. Les Verts de Nantes tiennent à apporter tout leur soutien aux 2 000 nantais originaires de Redeyef pour faire connaître la situation dans laquelle est plongée la population tunisienne.

A la veille du projet d'Union pour la Méditerranée lancé par Sarkozy et au lendemain du Forum mondial des droits de l'Homme, nous sommes en droit de nous interroger sur le silence buté de la France. Est-ce pour simplement protéger des intérêts économiques : libéralisation du marché, projets d'installations nucléaires ou encore tourisme ? Car enfin, alors que les touristes affluent sur les côtes tunisiennes, une lutte sociale et ouvrière pour le respect des droits de l'homme s'est engagée au sud dans le silence le plus total. Seul un meeting de solidarité avec les luttes au Maghreb, soutenu par Les Verts, se tenait à Paris ce jeudi 9 juillet.

Alors que le Président de la République française affiche une bonne entente avec son homologue tunisien, Monsieur Ben Ali, il ne nous semble pas acceptable que le gouvernement français n'appelle pas le gouvernement tunisien à lever l'état de siège et la violence imposés aux habitants de Redeyef.

C'est en ce sens que François de Rugy, député de Nantes-Orvault-Sautron, interpelle Madame Rama Yade. Vous trouverez ci-dessous le courrier qui lui a été envoyé le 7 juillet.


Clotilde SERS (06 79 87 91 77) et Gwendal REVAULT (06 30 04 64 72)
Porte-parole des Verts de Nantes

















François DE RUGY
Député de Loire-Atlantique

Nantes, le 7 juillet 2008

Madame Rama Yade
Secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme
Ministère des Affaires étrangères
37 quai d’Orsay
75351 PARIS


Madame la Ministre,

J’ai l’honneur d’appeler votre attention sur les évènements qui se déroulent actuellement à Redeyef en Tunisie.

En janvier 2008, des manifestations pacifiques ont débuté dans le bassin minier de Gafsa, au sud-ouest de la Tunisie, pour réclamer du travail et des conditions de vie dignes, dans une région où le chômage est très supérieur à la moyenne nationale. La répression de ces manifestations a atteint son apogée la nuit du 6 juin dernier, avec un mort et plus de 26 blessés, selon une dépêche de l’AFP.

L’armée tunisienne encercle aujourd’hui cette ville de 25000 habitants, coupée du reste du pays. Les militaires et les policiers se livrent à des violences, des pillages, des violations manifestes des droits de l’homme et des arrestations sommaires au motif d’opposition politique. Le leader syndical Adnane Hajji a été emprisonné. La situation est réellement préoccupante et la France ne réagit pas.

De très nombreuses personnes originaires, ou dont la famille est originaire de Redeyef, vivent actuellement à Nantes. Une vingtaine de manifestants ont engagé une grève de la faim pendant plus de trois semaines en face de la Préfecture de Région et près de 200 personnes ont manifesté à Nantes samedi 28 juin en solidarité avec les victimes de la répression à Redeyef. Et pourtant, ce problème n’est pas toujours pas abordé au niveau national.

C’est pourquoi, Madame la Ministre, alors que le Président de la République française affiche une bonne entente avec son homologue tunisien, M. Ben Ali, il ne me semble pas acceptable que le gouvernement français n’appelle pas le gouvernement tunisien à lever ce qui a tous les aspects d’un état de siège dans la ville de Redeyef. La France est dans son rôle en rappelant à tous les Etats leurs devoirs en matière de Droits humains. Votre nomination il y a un peu plus d’un an n’avait d’ailleurs sans doute pas d’autre but.

Ce cas spécifique est en définitive le révélateur d’une politique tunisienne qui bafoue les droits de l’homme et en particulier le droit de grève, la liberté d’expression, et qui maintient un peuple dans la misère.


J’aimerais savoir quelle politique votre ministère compte mettre en œuvre pour que la France mérite son appellation de « pays des droits de l’homme » à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières, notamment sur ce cas précis de la Tunisie.


Je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de ma considération distinguée.





François DE RUGY